mercredi 18 février 2009

Comment nous sauver?

Ce matin, sur France Inter, Martine Aubry expliquait aux français comment s'en sortir. Premièrement "il faut augmenter la consommation"

Aucun doute, le PS nous sauvera.

Pendant ce temps, je feuillette L'Ecologiste de l'Automne 2008, consacré aux Peuples Premiers.

Un panorama des quelques survivants à la machine occidentale (ou anciens) décrit:

"A part le temps passé à des interactions sociales, les conversations, certaines heures du jour sont passées aussi à dormir. Si les hommes sont dans un camp, ils dorment après le repas pendant environ une heure à une heure et demi ou parfois davantage. En revenant de la pêche ou de la chasse, ils dorment. Les femmes, lorsqu'elles sortent cueillir des plantes dans la forêt se reposent plus fréquement que les hommes. Si elles sont au camp toutes la journée elle dorment de façon périodique, parfois longtemps"
(Pour) les Bochimans de l'Afrique du Sud (...) la moyenne de la semaine de travail est de 15 heures, soit deux heures et 9 minutes par jour.
Seule 65% de la population travaillait effectivement.

(...)

Dans les sociétés primitives, contrairement aux sociétés industrielles modernes, les gens ne choisissent pas de produire à des niveaux maximum. Aussi étrange que cela puisse nous paraître, "il y a un mépris conscient et permanent pour la notion d'effort maximum à fournir pour un maximum de gens" selon Sahlin. "La capacité de travail est délibérément sous-utilisée, les moyens techniques ne sont pas pleinement exploités, les ressources naturelles non plus, la production est faible en rapport aux possibilités. La journée de travail est courte. Le nombre de jours chômés excède les jours de travail. La danse, la pêche, les jeux, le sommeil, les rites semblent occuper une grande part de leur temps"

Comme le travail est sous utilisé, les ressources sont aussi inexploitées. Les environnements immédiats de nombreux chasseurs cueilleurs pourraient leur permettre de tripler leur population mais ils contrôle délibérément leur croissance démographique. Les peuples premiers ne rammassent pas tous les fruits tombés des arbres et laissent certains animaux tranquilles. Ces peuples néanmoins sont heureux de dormir, de danser, de flirter, de pratiquer leurs rites et d'entretenir des relations sociales qui ont pour eux du sens (...).

" (..) La pauvreté ne réside pas en une certaine quantité de biens et n'est pas juste une relation entre les moyens et les fins; elle est par dessus tout une relation entre les gens. La pauvreté est une représentation sociale, elle n'existatit pas avant que la culture ait atteint les sommets des réalisations matérielles en érigeant un sanctuaire à l'inatteingnable: les besoins infinis."


Phoque

lundi 16 février 2009

Aux vieux qui voudraient que nous travaillions à tout prix

Nous sommes chômeurs, RMIstes, etc.
Il faudrait que nous trouvions coûte que coûte un emploi, car c'est selon vous, la bonne, la seule et unique marche à suivre.
Dans le cas contraire, nous sommes pour vous des profiteurs du système.

Pour vous, il faudrait être prêts à renier nos valeurs, notre éthique, à faire des métiers qui ne nous plaisent pas, qui ne nous épanouissent pas, même à faire des métiers destructeurs de l'humanité.
Qu'apporte quelqu'un qui travaille dans un MacDo, quelqu'un qui fabrique des jeux vidéos, ou encore quelqu'un qui vend n'importe quel gadjet dont nous n'avons pas besoin?
Le salarié d'un de ces métiers se suffit à lui même, pour son salaire, mais n'apporte rien de positif à la société, encore moins à l'ensemble des êtres vivants.
Pire, si on doit faire le bilan de tous les métiers qui ne servent à rien, il y a fort à parier qu'ils sont même fortement nuisibles à l'humanité. Pensez à la consommation de ressources, aux multiples transactions de matières, à la consommation d'énergie pour des objets, des « services »...dont nous n'avons pas besoin.
C'est autrement plus coûteux qu'un RMIste, un salarié d'un travail de merde! Seulement, on ne le compte pas en argent (heureusement pour le capitalisme).

Et un Zidane, qui empoche le pactole à taper dans un ballon, ça ne vous pose pas de problème?

On peut aussi parler du travailleur, qui ne fait pas forcément un métier si pourri que ça, mais qui parcourt chaque jour 30 kilomètres en voiture. Combien de millions d'années à t-il fallu pour que se composent les 2 ou 3 litres de pétrole qu'il brûle chaque jour...en quelques minutes, pour aller TRAVAILLER?

Vous ne voyez pas, ou ne voulez pas voir, que les plus grands profiteurs, vous en faites partie, en vivant luxueusement sur le dos la Planète Terre et des peuples Africains qui vous fournissent les ressources pour tout le matériel qui vous entoure.

Notre vie quotidienne, n'a pas de valeur à vos yeux, tant que nous rentrons pas dans une case correspondant à un emploi.
Pourtant, certains s'activent, à filer un coup de main à un ami pour construire sa maison, d'autres jouent de la musique, procurent du plaisir à ceux qui l'entendent.
Certains refusent de laisser l'horreur continuer et vont neutraliser des cultures de plantes transgéniques. D'autres, ou parfois les mêmes (car ce sont souvent les mêmes qui agissent), ouvrent des squats dans des logements inoccuppés pour les plus démunis.
Il y a une vie hors du travail.

Vous, vous nous accusez.
Vous vivez avec une retraite, que, quand bien même nous travaillerions, nous ne toucherons pas.
Vous avez grandi dans l'effervecence de la société industrielle, l'illusion que ce modèle pouvait durer. Vous avez travaillé certes, souvent tôt pour les plus jeunes d'entre vous.
Mais qu'avez vous fait? Qu'avez vous fait pour vouloir nous mettre au travail comme ça?

Quand ils ont construit des centrales nucléaires, qui allaient hypothéquer notre vie, vous n'avez rien fait pour arrêter ça, vous avez laisser faire.
Quand ils ont créé des horribles supermarchés partout, vous les avez fait fonctionner (détruisant au passage un bon paquet d'emplois).
Quand ils ont fait la promotion de l'automobile individuelle, vous en avez tous acheté, et on a diminué le réseau ferré utile de 2 fois.
Quand les Mitterand est les autres ont entretenu des dictatures en Afrique, nourrissant la misère actuelle (et les conditions de « sans papiers » que parfois vous haissez), vous n'avez rien dit.
Quand les privatisations se sont généralisées, détruisant les services publics, vous avez laissé faire (sauf peut-être quelques uns qui étaient concernés par une perte d'emploi).

Vous avez accepté la publicité partout dans la rue, dans les boîtes aux lettres, pour certains dans les jardins, nous précipitant un peu plus vers ce monde de consommation, donc de compétition et d'individualisme.

Dans la peur de ce que vous pouviez voir à la télé, vous avez accepté qu'on généralise les caméras de surveillance et les flics armés dans la rue.

Vous avez laissé des innocents se faire enfermer.

Ce monde et ce qu'a fait l'humain, surtout celui des pays riches, dont nous faisons et vous faites partie, est une horreur. La Terre est belle, mais pas ce que vous en avez fait.

Il n'y a qu'à aller faire un tour près des immenses bouchons en ville pour voir que ce système, votre système que vous aimez tant, le système du travail, ne rime à rien.

Ce système, c'est l'autodestruction, et vous voulez qu'on s'y précipite.

Vous avez la prétention de nous nourrir (par le biais des allocations) mais vous nous affamez, et affamez encore plus certains peuples d'Asie, d'Amérique du sud, ou d'Afrique.

Nous ne voulons pas suivre votre modèle. De toute façon vous avez tout pris.
Certains on des résidences secondaires, certains possèdent des terres.

Si je prends volontairement ce ton culpabilisateur, ce n'est pas que nous aurions forcément fait mieux, c'est que vous voulez nous culpabiliser, donc ayez l'honnêteté de reconnaître vos actes ou non-actes, votre responsabilité.

La spéculation fait que tout ce qui était accessible pour vous ne l'est plus pour nous.
Inutile d'esperer acheter une maison à moins de rentrer dans ce système dévastateur du travailler plus plus plus, qui nous précipitera encore plus dans la merde.

A présent, nous sommes nombreux à tenter l'alternative, d'autres habitats, d'autres rapports humains...
Nous voulons une existence avec un sens, une existence qui respecte les autres existences.
Une existence non aliénée au travail.
Seulement, vous qui possédez tout, et qui en plus nous accusez, vous qui avez pris la liberté de vous déclarer « possesseur de cet endroit » (alors que vous n'avez pas créé la Terre à ce que je sache), pensez que votre modèle est le meilleur, et ne nous laissez pas la liberté de faire.

Quand il est question de sauver sa vie, nous réfléchissons hors du cadre.
Sucrez nous le RMI, nous viendrons bêcher les grands gazons des jardins des riches, pour en faire des potagers.

Phoque

jeudi 5 février 2009

Automatique: debut de l'épisode

N°i


…AUTOMATIC…







Avertissement:

Tous les intervenants de ce recueil sont les fruits de mon imaginaire, malgré leurs incohérences et leurs à propos fumant voir fumeux, ils sont donc bien réels, exhalaisons expirées de mes combinaisons neuronales elles-mêmes si peu organisées.
Je ne serai nullement responsable des poursuites judiciaires que certains ou certaines entameront à leurs encontre.
N'étant pas maître de moi-même je le suis encore moins d'eux.
Ceux qui voudront me brûler devront d'abord me faire écarteler, qu'ils s'en tiennent à cela. Sinon, je les chasserai et les éviscérai avec mon propre matériel théorique, qu'ils se le disent!

























Aux espèces qui resteront et à toutes celles qui trépassent…







I-h03 : Comment Lucien chercha une glace…






1

Automatique ? Est-ce vraiment le mot actif et définitif de la métamorphose de celui qui peint des mots morts sur les lignes-liens courbes du bidule que l’on nomme papier ?
Le crayon que l’on anime est une servitude pour celui qui ne sait penser sans écrire. Nous sommes de ceux là, nous et nos esprits frappés, dégringolés au-dedans de notre cervelle faisceau.


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Lucien est mort. C’est triste, vraiment triste, lui qui pensait cheminer de nombreuses fois encore en tant que ramoneur noiraud dans le conduit désaéré de maintes colonnes de suies recouvertes.
Mais bon, qui sait si son geste bien trop adipeux aurait pu trouver réponse et certitude en ce matin branlant de contingence bordélique.
Il prit le train, regarda les gens fadent qui le montraient de l’œil : des gros sacs, des maigrelettes, des vieilles putes suédoises, des vendeurs de balais brosses, de petits politiciens véreux aux nez crochus, des amateurs de marshmallows verts, des représentants d’objets crus et cuits, des ouvreurs et des ouvreuses de boites Tuperware, et de vagues inconnus mirant un paysage brouillardeux, gris et sans aucune limite soupçonnable.
Le regard, cette acidité magnétique, lui faisait plier les yeux et ressuyer quelques gouttes salées et froides de ses fosses lacrymales.
Nul doute que ce voyage se conclurait par une virée certaine dans un dégoût plus profond que toutes les mares bruyantes qu’il s’amusait, enfant, lors de ses errances campagnardes, à chahuter de ses bottines plastifiés de bouseux moderne, acyclique et perturbé.

Néon de la gare, bancs en bois drapés de clodos mouchetés, vitres faussement propres, cadavres de bouteilles épars et giclés de merde sur les trottoirs rupestres d’une ville nouvelle.

Il avance sur un replis de sol, bien accroché au mur tordue des immeubles, pliés de rire à sa vue. Tout gigotait autour de lui, la cité lui offrait un ravissement.

Aussi, trois policiers s’effarouchèrent velus alors que Lucien s’empressait de tordre une teigne aguicheuse, bien plus que les publicités-pixels qui envahissaient le ciel.
Il reconnu le gars blafard, celui du côté droit, barbue et son temps à émettre des coups somptueux, et celui du côté gauche, qui était en train d’agripper son torse orange.
Crustacé, « nous t’avons enfin retrouvé, tu es perdu, nous allons te lacérer les organes maudis de ton ressort ! »

Lucien sortir le cervelet de l’un pour l’engouffré dans l’oreille interne de l’autre.

Voilà, ce qu’il faisait pour sa défense, sa vie ayant été mise en péril.

Marchant, il s’arrêta soudain et lut.

Sur une affiche collée au mur il était écrit ceci:

Prophétie de Sainte Zigloute la Verte n°24
A défaut d’être plaisantes nos villes sont des ramassis d’autismes vétustes et marchands, ainsi, ne servant à nulle autre chose que de replis pour les boutiquiers, elles en oublient la fonction d’être belles, joviales et riches, aussi, elles deviennent le lieu cyclopéen des transactions les plus débiles et particulières, matrices vulgaires des échanges objectifs, vidées de tous sentiments de grandeurs et de vies : elles sont le refuge des artificialismes, des pollutions tout autant physiques que mentales, des dépenses destructrices.
La ville est le cloaque, l’intestin cimenté où les déchets sont les représentés de notre faculté d’excrétion suffocante.
Le temps n’est pas loin ou l’on verra se soulever les miasmes des égouts citadins qui, par de nombreuses rigoles, se faufileront hors de leurs niches cachées et souterraines sur les devantures administrées des échoppes rutilantes, avalant par de massives langues de chiasse les passants déconcertés par une colère si soudaine.
Recouverts, en attente d’étouffer, râlant, ils entendront ce dernier murmure : « je suis ce que tu as projeté, je suis ton déchet et je n’ai plus de place à force de me retourner dans des mers bien trop pleines, je suis ton enfant dégueux, ta surproduction livide, ta pestilence pudique qui déborde désormais par une absence de sas dans lesquelles se déverser…

Le tout étant signé par l'intitulé suivant: Le Front Froid


Mémoire vierge et sans attache, il fonce décousu, la braguette ouverte, sans fard.
Les doigts dans le nez, pour sûr, il va le faire, il ne sait pas quoi exactement, d’ailleurs, il n’y réussit pas : ce qui aurait pu être a échoué par manque d’implication des influx dans une action physique unifiée. Le problème de notre héros est bien de ne pas saisir en lui-même les moments opportuns, il manque de maîtrise sur lui-même, son instinct s’emploie à se défausser de ses évolutions finales et en cela son désir se retourne en rond, en roue libre en son corps dés lors réapproprié vers de nouveaux mouvements.
Il se pose et poussant de son pouce la narine droite obstruée par une cordelette de morve sèche, il exprime dans un sanglot ignare (dénué d’une quelconque pudeur), ceci :

« Je veux une glace ! »
« Je veux une glace ! »
« je veux une glace… »


Les masses bruyantes des voitures n’y comprenaient rien, sa parole n’étant compris que de lui-même et son vacarme se déroula vers une discrétion étouffée.

Assis, plaisantant avec les cailloux, Lucien se souvient malgré lui de souvenirs envenimés : de sa mère courant dans l’herbe à la recherche de Clovis le chien eczémateux et bruni par des croûtes friables, de son père battant celles-ci à coup de peigne délicat, de son frère, un branleur de première, éjectant tel un Pollock spermatique, des myriades de sécrétions glandulaires sur des draps maculés de tâches plus ou moins ordonnées, de Sophie la belle irlandaise, catin d’une matinée brumeuse qu’il déflora parmi des braises.
Rien de tout cela n’attendrissait sa dureté, ces bons moments pluriels signifiaient la laideur d’un passé racorni et miteux dont les simples apparitions spectrales ne supposaient que la Chose odieuse : celle de n’avoir été qu’une jeunesse neutre dans un bocal familial rempli d’épaves.
Être mûr, adulte, voilà bien un état de pourriture avancé.
Lucien n’y croyait pas, vieux il était né, trépassé déjà dans l’utérus agrandit de sa génitrice fécondée par son crabe de père.
Sa couleur préférée était le orange-marron, le rouillé gluant, l’à peu près pourri.
De plus, Lucien était roux, ce qui impliquait chez lui une tare maligne dans un monde peuplé de non-roux, devenus des anti-roux par convention entretenue. Chanceux il fut de ne pas être brûlé.

« Une glace…je veux une glace !!! », se dit-il.
Il frappa à la porte d’une maison… Porte fermée +5. Enfin, à la sixième porte, une vieille femme ouvrit.
Coup de poing direct.
Étranglement.
Sang de fanes, de sphagnes moussifs, poussifs, à tresses rousses et rouissives.
Regards furtifs. Le frigo. Pas de glace…
Femme à terre qui remue bras et jambes, petits et grands spasmes. Coups de pied sauvage sur la tête. Dents qui volent par unités groupées. Sortie magistrale de Lucien qui referme la porte délicatement.

Dans la rue, Lucien, se grattant la touffe du haut, s’énerve.
« Je veux une glace !!!!!!!!!!!!! », crie-t-il à un badaud badin, dont l’air enjoué prit peur.
Celui-ci se mit à courir vers les ruelles d’un quartier, délaissant notre ami échaudé par son action précédente.


La semaine prochaine une tentative de suite....
Hic

mardi 3 février 2009

Pour une démocratie non autoritaire : l'alternative de Zpezzano Albanese

Zpezzano A. - Guillaume Burnod et David Rappe - STF

Depuis 1992, des militants libertaires animent à Spezzano Albanese une Fédération municipale de base. Fondée sur des pratiques d'auto-organisation et d'autogestion, elle propose une alternative, sur le mode de la démocratie directe, à la gestion de la commune par les institutions municipales et leur principe de délégation de pouvoir. Ce petit documentaire présente les acteurs de cette expérience anarchiste.


Un lien a cliquer et vous téléchargez ce petit documentaire attaché à vouloir démontrer que l'anarchie se propose comme une stratégie politique de contre-pouvoir efficace.

hic

le mouton noir

(Car la volonté de puissance était considérée comme immoralité.)
F.Nietzsche.

Le Mouton noir se distingue en couleur ou plutôt en contraste sur les franges des masses identiques et identitaires peuplées des tiques du laissez faire.
Cette distinction est involontaire et pourtant il existe en tant que différence et expression de la vie qui échange et brasse les formes du monde.
Le mouton noir est politique et il ne s’arrête pas là.
La gestion de sa vie, il ne la laisse pas à la délégation inégalitaire et truquée, autoritaire.
Il vise à une auto-gouvernance, à une politique du quotidien, car il ne considère pas que le fait de s’exprimer et d’échanger sur la direction de la cité, si mondiale soit-elle, commence avec le bulletin dans l’urne et se termine au dépouillement.
Le mouton noir n’aime se faire tondre la laine et ne supporte pas de se faire voler ses capacités d’avoir chaud ou froid, voire tiède, dans une ambiance vouée à la désertification et à la mort programmée.

Le mouton noir prépare autre chose que des lendemains qui chantent, peu lui apporte la fin.

L’anarchisme lui pose des limites qui sont le gage de l’épanouissement maximal de ses facultés.

Il désire danser, chose que les biophages ne connaissent plus,
Il désire le souffle, chose que l’empressement économique lui subtilise,
Il désire la nature, chose que la stérilité des projets humains détruit par sa bêtise.

En gros, le mouton noir recule l’age du suicide en développant l’idée que l’immonde se fragilise par des semis renouvelés d’attaques agiles.
Il jardine et explore les artifices, muni de sa bourbe verte, il rencontre les explosions concrètes des futurs jouissifs.
Il n’aime ni suivre, ni guider et est son propre berger.

Nous sommes uniques.


hic