mardi 13 avril 2010

Quoi de neuf à l'extérieur?

Aller, de temps en temps il faut bien le faire, histoire de ne pas être regardé avec des yeux énormes après avoir avoué ne pas être au courant de la tempête qui a dévasté des maisons vendéennes, ou tout simplement pour avoir une idée de ce que les français entendent le matin, oui, de temps en temps j'écoute les infos sur France Inter.

Quoi de neuf chez les grands cons?

La voiture électrique!
Diantre.

Il y a donc encore des personnes pour nous faire croire que la technologie va nous sauver, faisant fi du gâchis planétaire des matière premières que constitue la fabrication d'une nouvelle voiture, aussi peu émettrice de gaz carbonique(ton président) soit-elle.
Leur prime à la casse a déjà envoyé à la poubelle un bon paquet de voitures qui pouvaient largement faire 100000 bornes encore et on continue les conneries sous prétexte que ce qui émet moins de CO2 A L'UTILISATION serait bien.
Et le Borloo qui veut arriver à 13 grammes/km par bagnole ou je ne sais quoi. Ce qu'il ne sais pas le ministre -ou alors il le sais mais il se fout de notre gueule- c'est que de remplacer tout le parc automobile français par du neuf aurait des conséquences bien pires que si nous nous mettions tous à rouler en camion qui dépense 10 litres au 100.

Quoi d'autre?
L'armement nucléaire. Obama a convoqué plein de monde pour parler de ça. De qui, de lui, de nous? Naaaaaaaan. Des autres. Les pires. L'Iran par exemple. Bah oui, l'Iran, état terroriste. Faut pas qu'ils aient les armes!
Peut-être. C'est sûr que de toutes manières c'est pas bon. Et il ne faudrait même pas qu'il n'y en ai sur terre.
Mais alors c'est encore à l'Occident de juger qui a le droit d'en avoir et qui ne l'a pas?
Alors les Ricains du nord, les français, ils vont faire des bons trucs de leurs armes nucléaires? C'est ça Papa?


Et pendant ce temps là, de petits groupes d'individus s'organisent ensemble, dans la solidarité et l'entraide pour créer un autre monde, un monde de joie, de liberté, de partage, un monde d'un humain en accord avec le reste de la Nature, un monde de la relocalisation, regardant, grelinette à la main, passer les avions de l'armée qui gâchent le pétrole que Borloo (51) ne veut pas qu'on utilise...

Phoque youuuuuuu!

mercredi 25 novembre 2009

Le Climat est sauvé!

Copenhague, c’est bientôt, yes.
Me voila rassuré, La vie sur terre va être sauvée.

NADA. It’s a joke my friend. Je n’y crois pas une seule seconde. Why?
Parce que la consommation augmente d’année en année, même dans un pays qui prends déjà beaucoup plus que sa part comme le notre. Parce que comment sortir de la dépendance à la bagnole, favorisée par la publicité, encouragée par les V-Lib (et oui, les V-Lib, c’est JC Decaux, le publicitaire). Comment faire comprendre à certains que si je ne pars pas en vacances en avion ce n’est pas uniquement parce que j’ai peu de ressources ?
Parce que nous cherchons dans des énergies alternatives la solution qui doit être avant tout dans la sobriété et le partage.
Le Maire d’Angers sera à Copenhague (sûrement pas à vélo) au sommet climatique en tant que représentant des maires de France. Il y clamera probablement le plan climat de « sa » ville, et son beau tramway nucléaire, qui, rien que pour les travaux de mise en place pourri déjà trop le climat, nos poumons, et gâche de la matière première.
Mais ça crée de l’emploi. Ah, bon, bah je me tais.
Dans un pays ou 50 pourcent des trajets en auto font moins de 3 km, dans un pays ou la norme (longtemps encouragée par les socialistes) reste le supermarché, donc les circuits longs, les produits emballés… comment sortir de la course infernale ?
Certes les projets concrets de type AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) ont bien le vent en poupe, mais dans un cercle limité, et ce ne sera pas suffisant.
Une addiction est une addiction.
En ce moment, toujours à proximité de cette belle ville d’Angers, capitale du développement durable, on augmente la largeur d’un pont (déjà 4 voies) pour pallier à l’excès de circulation.
La fuite en avant semble être la seule réponse apportée par les politiques.
Bien sûr, nombre de civils ne font guère mieux, et tant que la finance suit, la question ne se pose pas.
Mais les « sportifs » font des efforts et on pourrait bientôt voir sur les pistes la première formule 1 électrique. Et tout le monde sait que l’électricité est forcément quelque chose de propre et que de tourner en rond à 300 KM/h sur un circuit est une manière totalement décente de gagner sa vie.
On commence vaguement à parler de manger moins de viande (impacts environnementaux très importants, surtout en industriel), mais une fois encore, le modèle publicité-supermarché-MacDo est là pour sauver le système, et peu sont ceux qui semblent vouloir lui nuire.
J’attends maintenant qu’on généralise les agro carburants à nos chers pays riches, qui regarderont tranquillement les autres crever la dalle. La seconde génération (celle qui n’utilise que les déchets des cultures) continuera quant à elle d’achever l’Humus sur terre, et nous pourrons dire merci à la terre pour ces bons et loyaux services.
(à ce moment, il n’y aura probablement plus d’abeilles, plus de banquise et… je ne suis pas devin).
Le Monde est parfait.

Phoque

mardi 18 août 2009

sortons le résident secondaire!

Ils viennent l’été, parfois un week-end ou une semaine dans l’année.

Le reste du temps, soit environ 10 mois dans l’année, ils vivent ailleurs, en ville souvent. « Leur » maison de campagne reste vacante ce temps là. Ils se sont accaparé un bout de terre (souvent grand), un logement (souvent grand aussi), parce qu’ils en ont les moyens financiers et que « notre » système le permet. Ils sont parfois anglais, souvent français.

Pendant ce temps, des gens peinent à trouver un logement, dorment à la rue, dans des squats desquels ils se font expulser.

Pendant ce temps, des paysans cherchent de la terre pour nourrir les humains et vivre de leur production.

Les résidents secondaires achètent parfois des produits locaux à la « belle saison », mais le reste du temps, ils ne sont pas là pour faire vivre les commerces de proximité, les marchés, les écoles.

Pourtant, ils sont exigeants : ils veulent tel et tel produit.

Le résident secondaire peut-être très gentil, mais il prend beaucoup plus que sa part.

Afin de réguler les choses, il est temps de leur refuser l’accès à ce logement (ou alors, qu’ils fassent un choix entre leurs plusieurs logements).

Pendant la période de leur absence, allons investir les lieux, venez braves gens y’a de la place, des grandes et belles maisons, et des jardins pour de beaux potagers ! Ami du ghetto, la grisaille t’assomme ? Come on ! Tu vas découvrir la verdure que les riches te prennent !

---------------------------------REQUISITION DES RESIDENCES SECONDAIRES-----------------------------------------

lundi 27 avril 2009

Aide la police...

Pas vraiment de réflexion, cette fois-ci, pas de poésie non plus.Juste un récit.Un petit (triste ) exemple de ce qui se passe en France.

La préfecture du Maine et Loire ne répondant pas au besoin d'un groupe de demandeurs d'asile du Soudan, et ce malgré la convention de Genève, qui stipule justement le devoir de leur venir en aide, la solidarité s'était organisée.Un premier lieu squatté, expulsé au bout d'un week-end. Quelques aides, par des collectivités, des citoyens...et de l'errance.
Puis un nouveau squat, dans un grand bâtiment vide (autant que ça serve à quelque chose). Des "jeunes de la rue" les avaient rejoint, et plus récemment des Roms.C'était une belle démonstration de solidarité et de "vivre ensemble".Mais on savait que ça allait venir.
Cette semaine, le lieu fut expulsé.Un coup de main d'un directeur de théâtre bienvenu permis de se retrouver le soir même dans le hall de ce même théâtre...avant une nouvelle expulsion musclée à 2 heures du matin.
Alors, la manif de ce samedi, à Angers, était plus que nécessaire, pour rappeler que UN TOIT C'EST UN DROIT et alerter une fois de plus la population sur ce qui se passe.Un beau défilé, plus de monde que d'habitude, des nouveaux.
On s'arrête près du château en criant des slogans.Un logement est inoccupé juste à côté. Alors quelques uns tapent sur les volets avec un "réquisition des logements vides".Soudain, on voit les flics se préparer derrière leur camion, et arriver en force sur le petit groupe qui était prêt de la maison (10 contre 10 en gros).Ils chargent, poussent, tapent avec leurs boucliers et leurs matraques. Une grenade assourdissante explose.Un copain a le crâne en sang.Des gaz lacrymogènes sont lancés, beaucoup pleurent, du fait des gaz, et de l'extrême violence de la police, qui vient de charger sans aucune preuve de violence des manifestants.On fait redescendre la pression (seule solution: s'écarter des flics).Une partie du groupe est écartée, du fait de la séparation au moment de la baston.On apprend après qu'ils se sont aussi fait charger au niveau de la place du quai Ligny.
On s'interroge: comment porter plainte? Aller voir les flics qui viennent de nous taper? Se retrouver en garde à vue pour une quelconque raison dont seuls ces justiciers ont le secret?

C'était samedi après midi, à Angers, et les médias étaient là.
Pendant ce temps, rien ne pouvait troubler l'acte consumériste qui opérait du côté de la rue Lenepveu.

Peace.

Phoque

mercredi 22 avril 2009

Partage de rimes...

Océan, le fraquat de tes lames, nous écrase et nous dame
Pour nous rendre plus sage, nous ces être de passage.
Deux personnages, volages, fricottent dans les docks
Mais que le roc se moque de tes incésants tocs.
Ces êtres attendent tels une toque, sagement, courronnant,
Le retour ardent de leur océan.
Ces bouées aliénées, enchaînées, seul point marquant
Délimitant ce récif au vaillant venant de l'océan.
Ton instinct défensif me paraît subjectif et me laisse dubitatif.
Océan, océan de l'instant, océan en perpetuel mouvement
Ton come-back moussant n'est que rituel vivant.
Ta représentation est un tourbillon bouillonnant.
Océan, océan de l'instant, l'homme s'appaise en te regardant....

Pastisme

jeudi 26 mars 2009

La chasse est ouverte

Il nous faut découvrir les monstres d'excès livides.

Le modèle des propriétaires à fragilisé le monde à tel point que des replis puant d'espace sont apparus.

Il a enlaidit le chantier du vivant en le
partageant sans cesse en des fractions
douteuses et égoïstes.

Il y a déposé ses frontières partout,
tous toutes seules,
en compétition constante,
avec l'ami, le familier, l'inconnu.

Nous croyons avoir un toit, un pays, des dieux,
des démocraties, des couleurs ou d'autres jouets de fanfreluches.

Nous n'avons que le Marché comme but.
Grosse rigolade, bonne blague, bel avenir!

Vous n'avez rien et vous dormez en attente de la pitance.

Gueules ouvertes des petits oiseaux,
frêles et frileux ne sachant que faire,
face aux requins
qui se curent
les dents rougies
à l'aide de nos
temps volés.


Faune marchande, parfois tout aussi réfrigérée que les plats prêts ingurgités, déglutis, vite faits, et vite chiés sur le pouce,
euh...
code barrés,
pucés.

cette illusion de bonheur,
ces croyants à la désinvolture cynique, avides de voir sombrer autrui, sous l'effet de cette distinction factice,
vulgaire et
meurtrière sur le long terme.

sang du patron
sans des ouvriers
sang du politique
sang de l'enfant

L'essentiel est d'être du bon côté de la purge.

Bien que nous soyons tous sur la même mer désormais.

Hic en colère

dimanche 22 mars 2009

Quand la terre brûle...

… A la fonte du grand pôle


c’est par claquement rude que s’épancheront solaires, massifs,
gerbés, de vastes cubes bleus de glace.
Leur rayonnement étrange semi transparent flottera
En un océan devenu soudainement frileux,
ce dernier,
leur laissant la faculté outrée pour tant de masse
d’être fausse légèreté.

Lentement, par groupe serré ou solitaire,
Certains devant et d’autres le derrière sur la terre morte,
En attente de plonger,
Commenceront à relever les eaux par de petits centimètres tsunamiens.
Des lignes apeurées de pingouins noirâtres viennent jouer,
glissent.
Sans qu’ils puissent soupçonner leur fin prochaine au sein de ces patinoires géantes.
Elles qui, se frôlant émiettées, émettent déjà un vieux râle sourd et profond.
Les abysses applaudissent, les côtes s’écourtent, s’écoutent apeurer couler, pleurer.
L’ours hermaphrodite cherchera en vain de quoi satisfaire une faim biscornue, racornie,
ses poils grisâtres et morts laissant dans leur absence jaillir des pelades crades d’amas eczématiques,
lui donnent
l’aspect d’un clochard arctique claqué.

Les rayons d’un ciel dénué du bouclier filtrant transformera ce lieu autrefois purifié en un gigantesque laboratoire mutagène.

Alors, le peu d’organismes belliqueux ressentiront dans leur propre corps
pousser en leur enveloppe interne
des aspérités griffues,
Leur arrachant par à coup violent
leur peu d’identité.

A cette heure, le désert-cristal connaitra un dernier soupir,
Fluettes et éparses quelques fleurs se lèveront sur sa surface dégagée
Pour cracher les dernières envolées de la vie éructante.

En nuit, l’homme, cet amateur de brasier aura depuis peu craqué sa dernière allumette,

En nuit,
posé dans une main sans peau,
cramoisie-cramée,
le petit bâton calciné se recouvrira d’une neige-cendre…


hic pas très optimiste aujourd'hui.